Il ne faut pas se fier aux apparences ! 6

Publié le par Mesenga S

 

 

 

Lorsque l'étude était très longue les jours d'hiver, et que je montrai les premiers signes d'impatience, le maitre alors sortait de son grand fauteuil et venait me caresser la tête en signe d'interruption. Alors tous les deux nous nous dirigions dans un commun accord vers la cuisine où le fourneau dégageait lui aussi une douce chaleur bienfaisante . Là, chacun prenait son encas bien mérité, le maitre un bon bol de chocolat fumant avec des biscuits sortis du four, moi du lait sucré et des restes gourmands de la veille mis de côté par la cuisinière et dont je raffolais.

Peu importait si nous ne mangions pas auprès du maitre, ni la même chose que lui, ma mère, moi , mes frères et ma sœur étions très bien nourris , respectés et aimés comme si l'on faisait parti de la famille. Mais nous n'étions pas du même monde et même avec l'ouverture d'esprit du maitre, nous restions toujours à notre place que beaucoup par ailleurs nous auraient enviée. La demeure était confortable, nous tenions notre rôle avec brio et nous nous acquittions de nos tâches sans la moindre défection, lassitude ou ingratitude.

Le respect et l'admiration était une valeur pour notre mère envers le maitre et elle nous avait éduquée avec la plus grande application, la plus grande patience, le plus grand amour d'une mère à ses enfants.

Elle avait fondé ses espoirs sur moi voyant combien l'étude forgeait mon esprit et elle avait consentis à supprimer mes tâches lors des longs mois d'hiver. Puisque ce n'était pas la saison la plus active va s'en dire dans le domaine et mes frères et ma sœur en profitaient aussi pour reprendre des forces perdues lors des trois autres saisons bien remplies. Ils participaient tout de même à quelques chasses mais jamais bien longtemps et laissaient leurs prises aux autres chasseurs qui les accompagnaient. Le maitre ayant une ferme qui pourvoyait à ses besoins alimentaires, n'étant pas porté sur ce genre de nourriture, on ne chassait que pour contenir la prolifération de certaines catégories animales au alentours de la demeure.

 

 

 

 

 

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M
<br /> <br /> j'attends la suite... BISES<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Juste un petit coucou en passant Mesenga !<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> bonjour mesenga ,<br /> <br /> <br /> je suis de retour et m'empresse de venir te faire un petit coucou....<br /> <br /> <br /> j'espère que tu vas bien...<br /> <br /> <br /> bises et bonne soiree....<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Toujours iontéressant ce récit ! Bon week-end, bisous<br /> <br /> <br /> " /><br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> bonjour mesanga, c'est toi qui écrit cela? c'est super dis donc, je reviendrai, gros bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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